Le bâtiment de protection
Le pavement n°3 - Travail de restauration effectué sur le pavement -
Les carreaux - Sondages archéologiques - Repose des
carreaux - Fabrication de carreaux de re-création - Sensibilisation du public /
communication
Le gros œuvre :
La construction de la structure de protection du pavement conçu par le Ministère ouzbek de la Culture et du sport, a été réalisée en 2012. Ce bâtiment en briques occupe une surface au sol de 250 m2 environ. Le gros œuvre du bâtiment a été fait en 2012 et l’aménagement intérieur en 2013.
Le toit :
L’ossature du toit réemploi celle existant auparavant sur le pavement. Cette ossature a été couverte de tôles métalliques et isolée. Des bardages de bois maintiennent une couche de laine masquée par des nattes de jonc tressé, technique traditionnelle ouzbèke, aussi décorative qu’isolante thermiquement.
Les portes et baies :
Les portes posées durant l’été 2013, on été réalisées en noyé sculpté par un artisan de la ville, selon les techniques traditionnelles. Les baies ont été fermées par un treillis de plâtre décoré de céramique glaçurée. Les vitrages ont aussi été posés durant l’été 2013.
Passerelle :
L’entreprise de Shahrisabz qui a été chargée de construire le bâtiment, est aussi celle qui fabrique une passerelle de circulation pour le bâtiment. Etant donné qu’il était hors de question de pouvoir circuler sur le pavement qui n’aurait pas supporté longtemps un tel passage, un système de passage a été conçu. Celle-ci est faite de poteaux métalliques implantés dans le sol et les murs, d’un sol en bois et d’une main courante métallique. Le principe était de faire passer la structure dans les zones les moins pourvues de carreaux ou lacunaires. Située au maximum à 1 mètre de hauteur (variable selon les niveaux), elle offre une bonne vision de l’ensemble mais aussi de chaque zone.
Les marbres :
Les premières assises de briques (premières couches) jusqu’à la hauteur de la passerelle (1 mètre maximum) ont été recouvertes de plaquettes de marbre gris clair, matériau courant dans la région et utilisé de même manière à l’époque timouride. Quelques fragments de ce matériau sont d’ailleurs visibles aux pieds des pylônes de l’Ak Saray.
Exposition :
Les murs de l’édifice vont servir de support à des expositions permanentes (sur le thème de la restauration du pavement), comme temporaires (rencontre de Timour et Clavijo, etc.). L’exposition sur la restauration du pavement, sera une copie de celle qui se déroulera en France pour fêter l’inauguration du bâtiment.